10 choses à faire à Lanzarote

AnaÏs au Jardin de Cactus sur l'île de Lanzarote.

Nous avons choisi d’aller au port d’Arrecife sur Lanzarote après quelques jours passés sur l’île de La Graciosa. L’arrivée au port fut plutôt mouvementée, mais une fois bien amarrés, c’est avec plaisir que nous avons découvert la marina toute neuve, avec un accueil très sympathique de la Capitainerie, toutes les commodités à disposition et proche du centre-ville à pied. Seule manque la station pour le gasoil, prévue prochainement apparemment.

Nous ne sommes pas très port à la base, mais le mouillage derrière la digue de l’ancien port pas loin, bien que bien protégé ne semblait pas très accueillant et nous a rassuré sur notre choix. C’est surtout le débarquement en annexe qui n’avait pas l’air très pratique, or comme notre but est de visiter l’île, c’était plus simple d’être au port et de descendre du bateau à pied.

Pour info, la place à « Marina Lanzarote », la marina d’Arrecife, nous a coûté environ 17,25 € par nuit. Nous avons eu une réduction de 10 % car nous sommes membres de l’association Sail The World (STW).

 

Location de voiture et visite du nord de Lanzarote

 

Le lendemain matin, on planifie notre séjour sur l’île et on décide de louer une voiture via internet, à retirer à l’aéroport. Cette option, plus longue car il faut prendre un bus pour rejoindre l’aéroport (2,80€ pour deux), est néanmoins moins chère (enfin on espère) que de louer directement à la marina. On en aurait pour une dizaine d’euros par jour avec une voiture Goldcar. Sur place, ils nous rajoutent évidemment quelques taxes, et nous facturent aussi le plein de gasoil, prévu avec la location. Mais ils remboursent ensuite ce qui n’a pas été consommé. Au final, tout compris, la location de la voiture nous a coûté environ 28€ par jour.

Après un début de journée bien rempli avec cette voiture (on en a profité pour faire de grosses courses), on part vers le nord de Lanzarote en milieu d’après-midi. Nous avons dans l’idée de visiter plusieurs sites touristiques sur l’île, pas forcément les musées mais plutôt les curiosités de la nature.

C’est plutôt facile de s’orienter sur Lanzarote en voiture, déjà parce qu’il n’y a pas beaucoup de routes, mais aussi parce que les sites touristiques sont très bien indiqués sur les panneaux. Impossible de les manquer ! Nous ne les ferons pas tous, mais nous les avons quasiment tous croisés. Il suffit de suivre une carte de l’île (disponible dans un Office du Tourisme, nous nous l’avons récupéré à la Capitainerie de la marina d’Arrecife) et le tour est joué, les horaires des différents sites étant même indiquées sur la carte.

 

Jardín de Cactus

Première étape sur notre trajet : le Jardín de Cactus dans la petite ville de Gratiza.

C’est un jardin en forme d’amphithéâtre, créé par César Manrique, un artiste très connu sur l’île, où est plantée une grande variété de cactus, venant des quatre coins du monde. Le décor est bien ordonné et on découvre plein de nouvelles plantes, que personnellement nous n’avons pas l’habitude de voir en France. Des champs de cactus sont cultivés dans les alentours du village, qui détonnent sur la lave noire des environs. C’est sans doute pour faire de la liqueur, ensuite vendue dans les magasins de souvenirs et dans le bar présent dans le Jardín (nous n’y avons pas goûté).

La visite dure environ 30 min et coûte 5,80 € par personne.

 

 

Cueva de los Verdes

Le site suivant où nous voulions nous arrêter est la Cueva de los Verdes, une grotte volcanique souterraine. On se dépêche en voiture car la dernière visite est prévue à 18h. Ouf, nous arrivons une dizaine de minutes avant le début. C’est parti pour une heure sous la terre, en compagnie d’un guide, qui parle espagnol et anglais. La grotte est impressionnante, là aussi, cela nous change de ce qu’on connaît en France. Ici, point de stalactites ni de stalagmites. C’est une roche volcanique qui nous entoure et étant poreuse, la température ambiante est d’environ 17° (contre plutôt 14° sous terre en France). On déambule dans des étroits couloirs et des grandes salles, en découvrant des parois rocheuses lisses ou au contraire, presque tranchantes. A un moment, on remarque des sortes de gouttes solidifiées au dessus de notre tête. La guide nous explique que c’est la lave liquide qui s’est solidifiée ainsi, impressionnant !

La visite dure une heure, et coûte environ 10 € par personne, mais nous avons une réduction de 30 % car nous sommes arrivés après 15h.

Panneau d'entrée de la Cueva de los Verdes, sur Lanzarote.Entrée de la grotte Cueva de los Verdes, sur Lanzarote.

L’entrée de la grotte la Cueva de los Verdes.

 

Mirador del Río

Après la grotte, il reste el Mirador del Río dans les parages. Nous savons qu’il est trop tard et que le site est fermé, mais comme c’est un point de vue, nous décidons de tenter notre chance en voiture, au cas où on pourrait se garer et voir quelque chose. La route nous emmène au sommet du volcan dont les coulées de lave ont créé la Cueva de los Verdes. En haut, le site est effectivement fermé mais pas très loin, un parking nous permet de nous stopper pour admirer quand même la vue depuis les hautes falaises de Lanzarote. Nous sommes en effet tout en haut de ce qu’on apercevait depuis La Graciosa, et on peut voir la petite île qui s’étend sous nos pieds, avec le mouillage de Playa Francesca où nous étions quelques jours auparavant. Bon, le vent souffle et il ne fait pas très chaud, on ne s’attarde pas, mais la vue en valait la peine !

Il faut savoir qu’il existe un pass valable pour plusieurs sites à visiter et qui revient moins cher que de tout payer séparément. Nous ne l’avons pas pris car nous avions déjà acheté notre ticket pour le Jardín de Cactus avant de le voir, mais il peut être une bonne option pour ceux qui désirent visiter plusieurs choses sur Lanzarote.

Les différents sites de l’île sont sans doute aussi accessibles aussi par bus, mais nous ne nous sommes pas trop renseignés là-dessus. Au moins, en voiture, même si ça revient plus cher, on est libre de passer par des petites routes et petits villages au cœur des terres, que les bus n’auraient pas pris.

 

Anaïs face à la route vers le Mirador del Rio, sur Lanzarote.L'île de la Graciosa, vue depuis les falaises de Lanzarote.Damien en haut des falaises de Lanzarote.

 

Ouest de Lanzarote : Timanfaya et les volcans

 

Las Montañas del Fuego

Le lendemain, c’est vers le parc de Timanfaya, las Montañas del Fuego (les Montagnes de Feu), à l’ouest de l’île, que nous nous dirigeons. Nous sommes impatients de pouvoir voir ces « récents » volcans de près ! Les dernières éruptions sur Lanzarote datent en effet des années 1730 et la plus récente de 1824. La route est bordée des deux côtés par un paysage accidenté, voire même ravagé, composé de lave noire séchée. Une multitude de roches et cailloux noirs s’étend à perte de vue jusqu’au pied des volcans. On peut vraiment voir le chemin pris par la lave dévalant les pentes aux alentours et serpentant entre les anciens volcans, qui forment comme des îles (« islotes ») parmi cette mer noire. C’est vraiment impressionnant !

Aux abords du parc, des panneaux précisent qu’il est interdit de dévier des routes et de s’aventurer à pied dans le parc. C’est notamment pour protéger les roches et surtout le peu de nature qui y pousse, à savoir surtout des lichens, mais aussi parce que des cavités et des trous peuvent se dissimuler sous les blocs de lave. De toute manière, il ne me viendrait pas à l’idée de poser le pied en dehors du chemin, en moins d’une minute, on se tordrait une cheville sur les cailloux de toutes tailles et de toutes formes !

Près d’une des entrées de Timanfaya, on peut faire une petite balade à dos de dromadaires. Un musée explique que les bêtes avaient été importées d’Afrique il y a bien longtemps pour aider aux cultures, seuls animaux capables de vivre (et survivre) dans un environnement aussi hostile que celui résultant des éruptions volcaniques. Mais nous passons notre chemin, la balade semblant durer à peine une petite vingtaine de minutes pour 6€ par personne, nous préférons tenter directement le parc.

L’accès aux voitures est ensuite payant quelques mètres plus loin, 10 € par personne. Le ticket comprend la visite en bus (impossible par ses propres moyens) du parc de Timanfaya.

Tout est bien rodé, une fois garé sur le grand parking au pied d’un restaurant/boutique de souvenirs, on nous emmène vers un bus avec d’autres touristes. L’audio-guide du bus sera à la fois en espagnol, en anglais et en allemand. On sillonne alors parmi les volcans qui ont ravagé une bonne partie de Lanzarote voilà presque 200 ans. La vue sur les différents paysages, cratères, canyons de lave, est à couper le souffle et vaut vraiment le détour. Nous ne sommes pas déçus !

Une fois revenu au restaurant, on s’aperçoit qu’ils cuisent la viande sur un puits directement creusé au dessus des fumerolles brûlantes du volcan sous nos pieds. Ça sent bon et ça donne envie, mais nous avons déjà prévu notre propre pique-nique. Un guide sur place s’amuse face aux touristes avec d’autres fumerolles à côté, jetant de l’eau dessus pour en faire des geysers, ou mettant du foin dans un des trous pour montrer que la forte chaleur suffit à l’embraser. C’est tellement chaud près du puits qu’il est impossible de trop s’approcher !

 

 

 

Caldera Blanca

Nous repartons avec des images plein la tête, impatient de tenter une randonnée sur un volcan pas très loin, la Caldera Blanca. Retrouvez les détails de notre marche dans notre article dédié !

 

Sud de l’île de Lanzarote

 

La Geria

Après le nord et l’ouest, il était temps de voir un peu le sud de Lanzarote. Nous passons en voiture par la région appelée La Geria, où poussent des vignes et où apparemment, il est possible de déguster des vins (non pas dans des châteaux comme en France, mais dans des bodegas). On passe en effet entre les champs de vignes, où chaque pied pousse dans un trou, à l’abri derrière un petit muret de pierre de lave, pour les protéger du vent et garder l’humidité. La forme en demi-lune de tous ces murets donne un aspect plutôt amusant aux versants des volcans.

Nous ne résistons pas à faire un stop dans une des bodegas, il serait dommage de repartir sans goûter le vin local. Nous tentons notre chance par hasard à la Bodega de La Geria, où un bar propose de goûter les différents vins. Là aussi, tout est bien rodé pour les touristes. Le blanc ne nous séduit pas, par contre, le vin rouge est un vrai délice. Il n’est pas très fort mais on dirait du velours en bouche, hop, on n’hésite pas à ramener une bouteille en souvenir ! 🙂

 

La Geria et ses champs de vigne sur Lanzarote. Notre voiture Goldcar louée à Lanzarote.

Notre voiture de location.

La Geria et ses vignes à perte de vue, sur les volcans de Lanzarote.

 

El Golfo, los Hervideros & las Salinas de Janubio

Après, nous continuons notre route vers la côte sud-ouest, pour admirer rapidement le lac d’El Golfo, dont l’eau et les algues lui donnent une couleur quasiment verte fluo. Plus loin, il y a les Hervideros, deux grosses grottes où la mer s’engouffre avec fracas. Et enfin, sur cette même route, il a les Salins de Janubio. On peut également s’y arrêter en voiture pour quelques photos souvenirs.

 

 

Playa Blanca et la pointe de Papagayo

Le sud de Lanzarote comprend principalement la station balnéaire la plus importante de l’île, Playa Blanca, et les plages réputées de la pointe de Papagayo. La petite ville est parsemée de restaurants en tout genre et de magasins, mais sans grand intérêt, sauf si on veut acheter du parfum, des montres, de l’alcool ou des cigarettes (on se croirait de retour à Gibraltar). Les plages de Papagayo, elles, sont accessibles en voiture, mais la route est payante jusqu’à un grand parking tout au bout de la pointe. Néanmoins, elles sont également accessibles à pied par la falaise en une quarantaine de minutes.

Nous décidons de remettre ces plages à plus tard, en effet, notre programme est de quitter le port le lendemain matin et de descendre mouiller au sud de la pointe de Papagayo, face à la Playa de los Mujeres. Nous y resterons deux jours, le vent souffle fort par moments, et on pense déraper, mais finalement le bateau tient le coup.

 

 

Notre séjour sur Lanzarote est maintenant terminé, prochaine petite escale : l’île de Lobos, au sud, à seulement 6 milles de distance. Nous verrons ce que donne le mouillage sur place, puis nous descendrons le long de Fuerteventura à l’est vers le port de Gran Tarajal.

2 commentaires

  1. Inutile de courir à l’aéroport pour louer une voiture. Nous avons louer pour 25 € par jour à côté des marinas ! Bisous

    1. A Lanzarote, ça semblait plus cher… On verra pour les prochaines îles. Mais on était tombé un jour férié le vendredi, on avait pas le choix non plus 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

%d blogueurs aiment cette page :