Arrivés à Saint Barthélémy en fin d’après-midi dans la baie de Gustavia, nous choisissons (non sans mal) de jeter notre ancre dans l’Anse Corrossol. Nous ferons nos formalités d’entrée le lendemain, gentiment rappelés d’ailleurs par la venue du bateau de la capitainerie près du bateau aux premières heures.
La capitainerie se situe sur le côté gauche du port, il y a un ponton pour annexe juste devant. On s’enregistre sur l’ordinateur comme partout dans les Antilles françaises, même si ici ce n’est pas le même logiciel.
Note : Comme on s’y attendait (et heureusement pour nous), pas de souci avec notre absence de sortie d’Antigua & Barbuda.
Une fois notre papier imprimé, c’est là que les choses se corsent. Tout d’abord, il faut comprendre les possibilités de mouillage autour de l’île qui finalement se révèlent très limitées. On peut se mettre devant Gustavia, au fond de la baie devant Corrossol comme nous actuellement, à l’Anse Colombier à la pointe nord-ouest ou enfin, au pied de l’île Fourchue (entre Saint Barth et Saint Martin). Les autres anses sont désormais protégées et interdites au mouillage. L’île entière est désormais une réserve naturelle. Dommage car Saint Jean au nord nous tentaient bien sur la carte. Surtout que la plage donnerait accès à des bars et des boutiques, de quoi visiter un peu l’île.
Dans chaque mouillage possible, il y a des bouées disponibles ou on peut se mettre sur ancre. L’un comme l’autre est gratuit, hormis une taxe journalière de 0,80 € par personne par jour. Nous resterons 3 nuits sur l’île, ce qui nous fera 4,80 € de facture. Pas très cher, ce tarif nous convenait jusqu’à ce qu’on apprenne qu’en fait, mouiller dans la baie de Gustavia (Corrossol compris) est taxé en plus d’une somme qui dépend de la surface du bateau ! Et ce peu importe si on est sur bouée ou sur ancre.
Pour nous, cela revient à 9 € par jour. Quand on sait en plus l’inconfort de ce mouillage, il y a de quoi n’y rien comprendre. Mais l’employé de la capitainerie ne veut évidemment rien savoir, il nous reproche même de ne pas nous être renseigner avant. Pas évident quand il n’y a aucune information nulle part, ni sur internet, ni sur place !
Note : Même si on ne reste pas la nuit de toute manière devant Gustavia mais qu’on y vient juste pour la clearance, on payera une fois au moins la fameuse somme d’une dizaine d’euros. Donc pas moyen de l’éviter.
C’est à la sortie à notre retour à Gustavia peu de temps après que nous paierons notre facture complète. Pas de souci pour remplir le papier de sortir, on repasse sur l’ordinateur.
Réseau téléphone et internet
Hop, il est temps de reconnecter nos forfaits français et surtout de se reconnecter à la civilisation, après une longue détox réseau depuis notre mouillage à Green Island à Antigua. On peut enfin donner quelques nouvelles. Mais c’est avec surprise que Damien se rend compte rapidement que SFR ne fonctionne pas à Saint Barthélémy… Il ne capte que le réseau hollandais voisin, sur l’île de Saint Martin ! Pas pratique, sachant qu’il a 1 Go de disponible et que c’est toujours sympa à utiliser.
Moi, mon forfait Free est repassé entre temps au plein tarif, mon offre annuelle ayant touchée à sa fin. Il me coûte donc le prix de 19,99 € par mois, ce qui fait cher pour nous, sachant que Saint Martin est la dernière île française avant un bon bout de temps. Avant de trouver une autre solution, je profite de mes Go à Saint Barth, où Free n’existe pas en soi mais où je peux me connecter sur le réseau F-Orange (comme d’habitude dans les DOM-TOM ici) à Gustavia. Aucune réception par contre à l’Anse Colombier, bien reculée au nord-ouest et protégée par le relief.