Rénovation du circuit électrique et installation du sondeur-speedomètre

Capteur Raymarine installé, pour le sondeur et le speedomètre, sur le poste de barre.

Lors de l’achat du bateau, certains des équipements électroniques étaient encore récents et de bonne qualité, notamment l’anémomètre ou le pilote automatique (tous les deux de marque Raymarine®, fiables et performants). En revanche, le speedomètre et le sondeur étaient des antiquités, datant de la construction du bateau (1989).

On a donc opté, avec mon père, pour le remplacement de ces deux instruments afin de rajeunir le système et de l’homogénéiser. Nous sommes donc également partis sur du Raymarine® : un capteur bidata, qui utilise un seul écran pour les deux sondes, speedo et sondeur, et qui donne accessoirement aussi la température de l’eau (c’est agréable de le savoir quand on est en croisière et qu’on veut se baigner !).

Il a fallu commencer par enlever les anciens afficheurs avec leurs câbles, reliés aux calculateurs, des énormes boites noires qui pesaient 5 kg chacune (et oui plutôt antique comme je vous le disais).
De plus, les anciens calculateurs des instruments, ceux qui avaient déjà été remplacés auparavant, étaient toujours présents et bien sûr avec tous les anciens câbles… (le travail avait été un peu bâclé). Ensuite, il faut encore suivre d’autres câbles qui relient les sondes et les afficheurs au poste de la table à cartes.

Deux sondes à enlever, et deux sondes neuves à mettre, malheureusement l’une n’a pas le même diamètre que l’ancienne, il faut donc donner un bon coup de scie cloche dans le fond du bateau pour agrandir le trou ! On installe les sondes en portant un soin particulier au joint silicone qui fera l’étanchéité. Le moment fatidique sera lors de la mise à l’eau pour vérifier que l’on ne coule pas !

On passe nos nouveaux câbles, et on place l’afficheur sur le poste de barre à la place d’un ancien. Il y a un second trou puisque ce n’était pas un compteur bidata avant, mais deux compteurs séparés. Ce deuxième trou sera comblé par un interrupteur pour la lumière du cockpit, situé à l’arrière du poste de barre (l’ancien interrupteur n’était pas facile à atteindre).

Et voilà, le tour est joué, tous nos instruments de navigation sont actualisés. Pour faire mieux, on pourrait connecter le speedo sur l’anémo afin d’optimiser les informations reçues mais évidement le capteur bidata installé ne fonctionne pas sur le même réseau (pas la même gamme de produit). Il faudrait un adaptateur, on verra à l’usage.

Cette petite rénovation nous a permis de faire en plus le ménage dans le réseau de câbles électriques du bateau et de se rendre compte que les trois propriétaires précédents avaient laissé en place tous les anciens fils. Mon père s’en est donné à cœur joie de tirer les câbles et tirer et tirer… nous avons évacué au moins trois sacs poubelles entiers remplis de vieux boîtiers, calculateurs et fils inutilisés.

Le tableau électrique de la table à carte a pu lui aussi être vidé de quatre vieux cadrans inutiles, ce qui le modernise un peu !

 

2 commentaires

  1. Bonjour,
    Je découvre tout juste votre blog, ainsi que votre voyage, et je lis vos articles avec attention vu que nous possédons un Oceanis 390 (3 cabines) depuis peu…
    Et pis là, je me pose la question sur cet interrupteur mal placé pour la lumière de la table de cockpit. Il est où d’origine ? Car je ne l’ai toujours pas trouvé ……….. :-s …………..
    Merci de votre réponse et bonne continuation !!!

    1. Bonjour ! Merci de lire notre blog ! On a placé l’interrupteur ici car c’était le plus pratique à nos yeux. La console de barre n’est de toute façon pas d’origine sur le bateau…

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